The Social Dilemma

Netflix propose actuellement le documentaire The Social Dilemma, que notre beau pays s’est senti le besoin de traduire en Derrière nos écrans de fumée, va comprendre pourquoi une nouvelle fois. Toujours est-il que je vous le conseille fortement, je n’en ferais pas de critique dans cet article, si vous voulez nos avis sur les œuvres que GregGS et moi-même voyons ou lisons, je vous redirige vers notre compte Instagram.

C’est un fait, les réseaux sociaux ont pris une ampleur dingue dans nos vies et bien plus que je n’aurais pu le penser avant de voir ce documentaire. Si certains sont accrocs à tous les réseaux sociaux, j’avoue que j’ai du mal avec Twitter où le déferlement de haine est devenus un hobby à part entière. S’il y avait des Jeux olympiques dans le domaine, beaucoup seraient possiblement les Usain Bolt de la discipline… En ce qui me concerne, je n’utilise qu’Instagram, j’ai beaucoup délaissé Facebook et WhatsApp est devenus mon application de messagerie principale avec Discord (les gamers comprendront pourquoi). Mais en étais-je au point de voir en ces utilisations une addiction ? À vous d’en juger:

Assez accablant n’est-ce pas ? 5 heures d’utilisation sur une journée en moyenne, c’est environ 40 % de ma journée si on ne compte pas le moment où je dors. Je dois bien avouer que dans un premier temps, le petit ange sur mon épaule droite m’a soufflé à l’oreille : “C’est grave Kevin, il faut y remédier” tandis que le petit diable sur mon autre épaule me gueulait : “Tu ne vas pas faire ta mauviette ! Les réseaux sociaux font partie du quotidien alors tu oublies ces statistiques et tu arrêtes d’écouter ce p’tit ange mielleux à la con !”. Ne vous en faites pas, ces deux personnages ne sont qu’une infime partie de tous ceux qui loue un appartement dans mon cerveau.

Mais finalement, ma décision a été de vérifier les dires de ce documentaire, de voir par moi-même si je suis vraiment dépendant de mon téléphone. Début de la mission le lundi, début de semaine, je désactive absolument toutes les notifications pour éviter de me faire avoir par un écran de téléphone qui s’allume. Tout va bien, j’arrive au bureau et première erreur, je pose l’objet de l’addiction à côté de moi, sur le bureau, en évidence. NE PAS FAIRE ÇA LES AMIS ! Il est là, il t’appelle sans arrêt et l’envie de déverrouiller son écran ne serait-ce que pour voir s’il y a des notifications est une torture ! Je ne vais pas mentir, quand j’étais plongé dans mon travail, tout allait bien, mais il m’est arrivé deux ou trois fois de vérifier mon téléphone, de voir les notifications, mais de ne pas aller y jeter un œil avant de débaucher ! (ouais, on se contente de petites victoires quand on est dans la galère…)
Arrive le mardi, le matin passe plutôt aisément, mais l’après-midi, gros moment de flemme. Je ne résiste pas et prends mon téléphone pour répondre à mes messages, pour aller voir mes notifications sur Instagram, etc… 
Mercredi, j’en ai marre, j’embrasse ma faible volonté et remets les notifications de mes applis, c’est un échec total. Pour un mec qui voulait tenir un challenge de sept jours, je n’en ai tenus qu’un seul jour et demi, je ne peux plus me regarder dans le miroir dorénavant, je ne suis qu’une merde… (je déconne hein !)

Malgré l’échec, cela met en avant à quel point ces petits appareils sont devenus prépondérant dans la vie des gens. Si je parle de ce que j’ai ressenti durant ces deux jours seulement, c’est tout simplement un manque. J’ai eu comme un vide, l’impression de me couper du monde qui m’entoure, de mes amis et de ma famille. Certes, je peux aller les voir quand je veux parce que j’ai le privilège de vivre non loin de chez eux, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde, mais même dans cette situation, j’avais du mal à ne parler à ce cher GregGS pendant deux jours de boulot. Et c’est cela que je retiendrais de cette expérience à court terme, avoir pris conscience de l’importance que les téléphones ont pris dans nos vies, des sentiments que ces petites choses peuvent véhiculer à travers les réseaux sociaux ou autres applications. Dans mon cas, c’était seulement un manque, mais dans le cas d’une personne bien plus addict que moi, je suis certains que cela peut faire basculer une personne dans une dépression de ne plus avoir de contact avec son téléphone. Ce n’est pas une drogue, notre santé n’est pas en jeu à part dans des cas extrêmes, mais il faut tout même faire très attention, surtout avec les plus jeunes ou les enfants.

Oui ! Le téléphone, les écrans en général et les réseaux sociaux sont des addictions et s’il en va de la volonté de chacun de se réguler ou non à ce niveau, nous ne pouvons pas lutter contre les grosses entreprises que sont Facebook, Google & co. qui récoltent nos données, les analyses et en font des algorithmes afin de nous rendre plus dépendant encore que nous le sommes déjà. Seule solution : Jeter son iPhone du quinzième étage, acheter un hibou qu’on appellera Hedwige ou Eroll et envoyer des parchemins écrits à l’encre de Chine à ses amis. Mais vous savez quoi ? J’ai le sentiment que ce n’est pas ce que le futur nous réserve. 

12 commentaires

  1. Oh super cette idée d’expérience ! Mais je comprends tellement cette sensation de manque sans tel ! Person je suis très très trop accro à mon tel. Je fais tout simplement tout avec ! Travail, WordPress, lecture. Je regarde des documentaires, séries, films … Etc avec ! Bien sûr je joue aux jeux avec lol ah ça c’est un enfer par contre !! Mais chose qui est cool c’est que je ne suis pas du tout accro aux réseaux sociaux 😂 c’est assez paradoxal ! Je n’ai plus whatsapp, messenger et facebook. J’utilise seulement Instagram et rarement Viber et discord ! Mais je suis accro !

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    • Merci ! 😀 Le soucis c’est que les téléphones sont devenus de véritables petits ordinateurs de poche (ce qui explique surement le prix d’ailleurs) donc en effet, on peut absolument tout faire avec. Sinon je suis un peu comme toi, je suis beaucoup sur Instagram, par conte je ne connais pas du tout Viber ! :O

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  2. Moi, en bonne vieille décrépite, je reste sur messenger et les sms. Et si je trimballe mon téléphone partout, c’est juste pour gagner les challenges de mon podomètre. J’ai toujours détesté Twitter et ses limites de caractères. Je regarde le fil d’actualité Facebook un jour sur trois, je comprends rien à Instagram, mes stats WordPress me font pleurer, et je guette mes mails uniquement pour avoir des nouvelles des blogs géniaux auxquels je suis abonnée.

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    • Il est vrai que j’ai fait une généralité dans cet article mais évidemment, autant chez les vieilles décrépites comme tu le dis (😅) que chez les plus jeunes, il existe des personnes qui ne sont pas dépendant de leurs téléphones ou des réseaux sociaux. Ce sont les irréductibles gaulois qui résistent à l’envahisseur ! 😁

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  3. J’admets ne pas avoir été très convaincue par le documentaire « Derrière nos écrans de fumée ». En fait, je l’ai regardé seulement à moitié (je me suis arrêtée au bout d’une heure) parce que tout ce que je voyais dans cette première heure, je le savais déjà : les pubs qui deviennent ciblées selon nos actions sur les réseaux, l’estime de soi qui peut dépérir si on y fait trop attention, les vagues de harcèlement, le danger des fake news ou des sources non vérifiées… Après, je passe du temps sur mon téléphone, et peut-être que je me fais des illusions sur ma conduite et mon raisonnement dessus, j’ai la sensation d’être « raisonnée ». J’en ai besoin parce que je vis loin de ma famille, des mes amis, etc, bref pour moi c’est vraiment LE moyen de communiquer. Faudrait quand même que je fasse des stats d’utilisation. Mais en revanche, je pense que ce documentaire est très important pour les pré-ados, ados, jeunes adultes, qui eux sont vraiment nés avec et qui n’ont pas ou peu de recul. C’est important qu’ils sachent les coulisses, comment ça fonctionne, surtout si les parents ne sont pas forcément là pour leur expliquer les mécanismes derrière.

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    • Comme tu le soulignes, je pense que c’est surtout les plus jeunes les plus sensibles, parce que nait dedans. Notre génération ou celles d’avant parviennent à garder un certains recul sur la chose. 🙂

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    • Merci de ce commentaire. Je m’en rends compte que ce que tu dis est vrai. Mais moi qui suis née avec internet et le portable c’est dur à s’en passer. J’ai commencé à être accro aux écrans à partir de mes 15ans. Alors qu’avant j’arriver à m’en passer.

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      • Je comprends, même si je ne peux pas prétendre le comprendre entièrement. Beaucoup de choses sont devenues tellement automatiques avec le portable et Internet, que même moi j’ai perdu de vieux réflexes. Et on s’en sert tellement au quotidien parce que c’est plus simple…

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